Energie: Rien de ce qui est électrique n'est étranger à FMV
On a beau distribuer en gros l'électricité des grands barrages, on peut quand même jouer les touche-à-tout. Et rouler électrique.
Depuis quelque temps, on peut la voir sillonner le Valais. En silence. Décorée aux couleurs de FMV ? qu'on appelait naguère encore Forces motrices valaisannes ? cette Mitsubishi i-MiEV tout électrique véhicule non seulement les collaborateurs de FMV, mais aussi un message de ses dirigeants. «Nous voulons signifier aux Valaisans, explique le directeur général Paul Michellod, que pour être vouée à la grande hydraulique, la société cantonale d'électricité ne s'en intéresse pas moins aux nouvelles énergies renouvelables et à la mobilité électrique.»
Dire «y a qu'à» ne suffit pas
De fait, l'acquisition de cette voiture relève du pur pragmatisme. «La tendance actuelle est au «y a qu'à», souligne Camille Rieille, responsable des services généraux de FMV, singulièrement depuis la catastrophe de Fukushima. » Donc: y a qu'à fermer les centrales nucléaires, y a qu'à se tourner vers l'éolien et le photovoltaïque, et malgré tout y a qu'à rouler électrique. «Ce sont des idées intéressantes, admet Camille Rieille, mais elles doivent être étudiées, expérimentées, quantifiées. Et c'est ce que nous faisons. Avec notre i-MiEV, nous entendons ainsi vérifier la faisabilité de la mobilité électrique, du point de vue tant de l'utilisateur que du producteur d'électricité.»
La démarche est lamêmepour les nouvelles énergies renouvelables, qui pourtant ne relèvent pas directement du domaine d'activité de FMV. «Notre portefeuille actuel de production porte à 100% sur la grande hydraulique, énergie renouvelable s'il en est, maisqui ne faitpaspartiedesnouvelles énergies renouvelables», précise Paul Michellod. Au nombre de cinq, ces nouvelles énergies renouvelables sont la mini-hydraulique, le photovoltaïque, l'éolien, la biomasse et la géothermie. Question récurrente, donc, posée à FMV: que faites-vous dans les domaines de ces nouvelles énergies? «Eh bien! nous les expérimentons, répond Paul Michellod, chaque fois que la possibilité se présente.»