Depuis quelques mois, le quotidien Le Nouvelliste part en exploration dans les principales villes du Valais. Il était ces derniers jours à Monthey. Les grands enjeux du développement de la cité du Chablais valaisan y ont été débattus. Parmi eux, l’industrialisation de la ville, notamment après la cessation d’activités de certains fleurons industriels locaux. Dans ce contexte, le site technologique de BioArk est cité en exemple, puisqu’il abrite une multitude d’activités diverses, qui tournent notamment (mais pas que) autour des sciences de la vie. C’est même un exemple à suivre pour certains élus locaux.
Depuis le XIXe siècle, l’industrie fait partie intégrante de l’identité de Monthey, rappelle Le Nouvelliste. Certaines activités économiques ont transformé l’ancien gros bourg montheysan principalement agricole en cette ville que l’on connaît aujourd’hui. Avec l’industrie, Monthey a d’ailleurs presque quintuplé le nombre de ses habitants en l’espace d’un siècle.
« Nous sommes fiers de cet héritage et il est important de le conserver », déclare Stéphane Coppey, président de la ville. « A Monthey, sur 11 700 emplois, plus de 2000 proviennent du site chimique. Nous avons la chance d’avoir encore des zones artisanales et industrielles. A nous d’attirer de nouvelles entreprises. »
Pas de monoéconomie, grâce notamment à BioArk
Pour les attirer, la ville compte sur le site Gessimo (ancien lieu des halles Giovanola), mais également sur le BioArk de Monthey, dont le troisième bâtiment sera mis en service tout prochainement.
Mutualiser les forces pour attirer des PME variées et qui permettront aux universitaires de rester ou venir ici à Monthey. C’est le souhait de l’élu PLR Mathieu Couturier. « En cas de fusion, nous pourrions améliorer notre attractivité pour attirer de nouvelles sociétés à haute valeur ajoutée », espère-t-il. Le site technologique BioArk dédié aux sciences de la vie en est le parfait exemple pour la verte Carole Morisod. « Il ne faut pas s’attacher à une monoéconomie ou mono-industrie. Pas besoin non plus d’ouvrir des nouvelles zones, nous avons des friches industrielles suffisantes pour accueillir un nouveau réseau de compétences, » souligne-t-elle, toujours dans le Nouvelliste.
Pour rappel, le BioArk de Monthey, et ses trois bâtiments, abrite actuellement 26 entreprises, spécialisées notamment dans le domaine des sciences de la vie. Ce nombre augmentera drastiquement ces prochains mois grâce à la mise à disposition du troisième bâtiment, spécialement pensé pour abriter des laboratoires et autres activités à forte valeur ajoutée. BioArk Monthey, comme son homologue à Viège, permet de faire rayonner l’économie de toute une ville, mais également du canton du Valais.
Source : Le Nouvelliste, article du 30 mars 2022, rédigé par Isabelle Gay
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