Lors de la création d’une jeune pousse, les questions liées au financement, au budget, aux liquidités et aux finances apparaissent très rapidement. La start-up DePoly, développe un procédé qui permet de recycler tous les objets en PET grâce à une décomposition chimique écologique. Samantha Anderson, PDG et fondatrice de DePoly, nous explique comment, lors de l’année qui a suivi la création de DePoly, le capital de l’entreprise a été dépensé.
Fondation The Ark : Comment avez-vous dépensé votre capital initial l'année suivant la création de votre start-up ?
Pour nous, cela a été un peu différent que pour d’autres start-up car, la première année après notre création, nous avons été bloqués pendant la majeure partie de celle-ci (en raison de la situation Covid-19). Mais nous avons utilisé notre capital principalement pour des articles consommables pour la recherche et des équipements d'installation pilote.
Fondation The Ark : Quels ont été les investissements les plus importants ?
Très clairement, les machines achetées pour l'usine pilote. Lors de notre premier tour de financement, nous avons obtenu le plus gros investissement de notre histoire !
Fondation The Ark : Lesquelles de vos dépenses se sont finalement avérées beaucoup plus élevées que prévues ?
Pour nous, il s'agissait de frais juridiques, principalement des frais administratifs généraux, des frais de brevet et ceux liés au dépôt de la marque.
Fondation The Ark : Pouvez-vous nous parler des difficultés rencontrées lors de vos premiers pas en tant qu’entreprise, et également nous faire part des soutiens qui vous ont été utiles ?
Une grande partie des difficultés que nous avons rencontrées au début concernait l'achat de pièces et la recherche des ressources dont nous avions besoin. Nous avons été soutenus par une société d'ingénierie (Artelia) qui nous a beaucoup aidés à cet égard. Nous avons également bénéficié du soutien de nos coachs, de nos mentors et, finalement, de nos Venture Capital qui sont toujours présents !
En conclusion, la jeune entreprise DePoly est fière d’avoir pu se lancer et continue le développement de sa technologie de pointe, qui favorise une vision circulaire de l’économie en plaçant le recyclage au cœur de son fonctionnement ! Un procédé qui semble intéresser de nombreux investisseurs puisque, à fin 2020, la start-up a bouclé un tour de financement de 1,3 million de francs !