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environnement & énergie
26/09/2014

De quoi ont peur les entreprises suisses?

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Les entreprises du monde entier partagent une inquiétude commune: la fermeture pour une raison de force majeure et l’impossibilité de produire. En revanche, les risques émanant de pannes de courant ou de cybercriminalité sont largement sous-estimés. C’est ce qui ressort de l’enquête « Allianz Risk Barometer 2013 », réalisée à fin 2012. 529 experts du monde de l’industrie et du groupe Allianz ont évalué les risques les plus menaçants pour les entreprises de régions et de branches déterminées. Cité à 46% au niveau mondial et à 57% en Suisse, le risque de fermeture pour force majeure est tout à fait compréhensible, selon Roland Umbricht, membre du Directoire d’Allianz Suisse. « Les entreprises actives à l’échelle internationale évoluent précisément dans un environnement de risque très complexe. » Evaluation particulière des risques en Suisse Le second risque pour les entreprises au niveau mondial n’est autre que les catastrophes naturelles, qui sont souvent une des causes des interruptions d’exploitation. « Les dommages occasionnés par des catastrophes naturelles ont été multipliés par quinze ces dernières années, et la tendance reste à la hausse, » précise Roland Umbricht. Quant à la crainte de l’effondrement de la zone euro, elle arrive en troisième position en Suisse avec 28% et en neuvième position à l’international avec 12,1%. Le risque d’atteinte à la réputation et à la marque se classe au quatrième rang en Suisse avec 28%. Ce pourcentage représente plus que la moyenne mondiale, qui arrive à la dixième place avec 10%. Cette différence est expliquée par le fait que les entreprises suisses vivent de leur excellente réputation à l’étranger. Pannes de courant et cybercriminalité largement sous-estimées Une grande attention est accordée depuis toujours aux risques d’incendie et de dégâts d’eau dans les entreprises. C’est en revanche loin d’être le cas pour les risques actuels, tels que la cybercriminalité ou les pannes de courant, estiment les experts d’Allianz. Notons que dans notre univers de plus en plus numérique, les pannes informatiques découlant de la cybercriminalité peuvent engendrer des dégâts considérables. Il en va de même pour les menaces de pannes d’alimentation électrique, dont les conséquences seraient à l’heure actuelle beaucoup plus graves qu’il y a seulement dix ou quinze ans en raison de la digitalisation. Une stagnation du marché ou une récession conjoncturelle est classée comme risque le plus faible en Suisse. En effet ce risque occupe la dixième place avec seulement 14%. Télécharger l’édition actuelle de l’Allianz Risk Pulse en allemand ou en anglais à l’adresse www.agcs.allianz.com ou lire l'étude en ligne (uniquement en anglais)

Source et crédit photowww.allianz.ch