Au premier semestre de l’année, le canton du Valais affiche une hausse de 8% du nombre d’entreprises créées par rapport à la même période de l’année précédente. Cette performance place le Valais dans le peloton de tête des cantons suisses les plus dynamiques en matière d’entrepreneuriat, dans un contexte national où la Suisse bat un nouveau record avec 27’564 nouvelles créations d’entreprises. L’optimisme est donc de mise.
La Suisse enregistre une croissance de 2,6% des créations d’entreprises au premier semestre 2025, soit une moyenne de 154 nouvelles incorporations par jour. C’est ce qui ressort du rapport publié par l’institut IFJ. Cette performance confirme que l’activité entrepreneuriale se maintient à un niveau élevé dans le pays.
Cependant, les différences entre régions sont marquées. Alors que la Suisse centrale affiche la plus forte progression avec +7,3%, d’autres régions peinent : la Suisse orientale recule de 2,9% et le Tessin de 4,0%.
Quatorze cantons en croissance, le Valais dans le top 6
Parmi les 14 cantons qui enregistrent une hausse des créations d’entreprises, le Valais se classe au 6e rang avec ses 8% de croissance. Il devance ainsi des cantons économiquement importants comme Zurich (+4,6%) ou Bâle-Ville (+4,7%).
Les résultats les plus spectaculaires reviennent à Obwald (+20,6%), Schaffhouse (+18,9%) et Genève (+14,4%). À l’inverse, certains cantons connaissent des baisses significatives, notamment les Grisons (-10,5%), Uri (-14,1%) et Appenzell Rhodes-Extérieures (-14,2%).
L’artisanat et le conseil dominent les secteurs
Au niveau sectoriel, l’artisanat arrive en tête avec 3’092 nouvelles entreprises créées, suivi du conseil (2’901 créations) et de l’immobilier (2’597 créations). Les services B2B et B2C complètent le top 5 avec 2’129 nouvelles formations.
Si le rythme actuel se maintient, 2025 pourrait devenir l’année la plus forte de l’histoire en matière de créations d’entreprises en Suisse. Les chiffres du premier semestre dépassent de 13,8% la moyenne des dix dernières premières moitiés d’année.
Simon May, co-directeur de l’IFJ, explique que ces différences régionales s’expliquent par de multiples facteurs : l’économie locale, la structure industrielle, l’accès aux réseaux et aux ressources, ou encore la culture entrepreneuriale de chaque région.
Source : Communiqué de presse IFJ