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environnement & énergie
07/09/2015

Le quartier intelligent, l’une des solutions pour l’avenir électrique?

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A l’échelle d’un quartier, il est possible de mettre des bâtiments en réseaux afin que certains puissent produire, stocker, refroidir ou chauffer, en fonction de leur situation et leurs caractéristiques. Pour y parvenir, il faut mettre en place un système de dialogue entre les bâtiments ainsi qu’un important stockage saisonnier via le sous-sol. C’est ce qu’a fait le bureau d’ingénieurs haut-valaisan Lauber Iwisa dans un projet-pilote à Blatten.

 

«Tous les bâtiments d’un quartier peuvent être utilisés pour une tâche particulière au niveau de leur énergie», a précisé Simon Summermatter, ingénieur chez Lauber Iwisa à l’occasion de la 5e Journée Smart Energy de Sion. Il ne fait par exemple pas sens d’installer des panneaux photovoltaïques sur un bâtiment souvent à l’ombre.

Toutefois, durant les mois d'hiver, le soleil est moins présent pour le photovoltaïque et en été, il y a souvent une surproduction d'énergie solaire. Reste que le bilan annuel est positif. La solution est le stockage saisonnier.

 

Stockage dans le sous-sol
Lauber Iwisa a appliqué ce principe au village de vacances Reka à Blatten. Les bâtiments sont équipés de panneaux solaires et d’un système de valorisation de la chaleur des eaux usées. Un stockage sous-terrain des surplus est également prévu via la nappe phréatique. Pour réussir à maintenir l’équilibre entre les saisons, le développement du réseau est nécessaire. «Il faut mettre en place des réseaux bidirectionnels où les bâtiments peuvent communiquer entre eux. Certains stockent, d'autres produisent de l'énergie». Les échanges entre les bâtiments sont ainsi possibles, pour garantir les équilibres énergétiques. 

«Ce système fonctionne bien. On peut bien le maîtriser, à condition que les bâtiments communiquent entre eux et soient raccordés au réseau électrique», conclut Simon Summermatter. 

 

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