La Fondation The Ark a fait de l’excellent travail depuis sa création il y a 10 ans. Son organisation souple et orientée projets a permis de soutenir de manière efficace la diversification de l’économie valaisanne. Toutefois, le travail est encore important et les défis nombreux. Mais The Ark est bien armée pour les relever au mieux, comme l’on souligné les orateurs qui ont pris la parole lors de la manifestation marquant les 10 de la Fondation, le 11 décembre dernier au TechnoArk de Sierre.

« Sur plusieurs aspects, The Ark est exemplaire pour ce que nous souhaitons atteindre avec la politique régionale », a souligné Valerie Donzel, cheffe du secteur Politique régionale au Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). Le SECO estime ainsi qu'aujourd’hui, dix ans après sa création, la Fondation The Ark est très bien positionnée. « Nous sommes convaincus que The Ark trouvera des solutions appropriées pour faire face à l'évolution des conditions cadres des années à venir ».

« Un tel dynamisme auprès de The Ark permettra à l’avenir de préserver et développer des postes de travail de qualité dans notre canton du Valais, en créant des synergies dans le monde de l’innovation de pointe », a précisé pour sa part Stéphane Coppey, président de Monthey. « Dans un monde en pleine mutation dans lequel la presse se fait quotidiennement l’écho de restructurations et autres délocalisations, il est toutefois primordial de soutenir l’innovation et le développement de start-up afin d’assurer une pérennisation de tous les sites chapeautés par The Ark ».

Conversion aussi importante que l’industrialisation
De son côté, Jean-Michel Cina, président du gouvernement valaisan a constaté avec plaisir que les effets générés par l’activité de la Fondation The Ark ont servi la science, mais également les intérêts plus larges de l’économie valaisanne. « Ils ont réellement symbolisé, pour le Valais technologique, une conversion autant importante que celle qui a vu notre canton, au début du XXème siècle, se diriger vers l’industrialisation ».

Cette conversion a été le résultat d’une volonté et d’une ambition partagées tant par un canton que par des villes et communes, mais également d’autres partenaires qui se sont révélés indispensables dans cette construction d’un Valais technologique.

Des entreprises technologiques existaient bien avant la création de la Fondation The Ark. Entreprises qui véhiculaient déjà au travers de leurs produits et services l’image du savoir-faire valaisan ; mais la création de la Fondation a réellement initié une démarche « organisée », et synthétisée dans une stratégie de diversification et de dynamisation économique pensée sur un niveau cantonal.

Evoluer et innover sans cesse
« L’implication des principaux acteurs de l’économie valaisanne est également indispensable. Ce n’est qu’ensemble, uni dans cette même volonté de continuer à construire ce Valais moderne, innovant et ouvert que nous y parviendrons ». 

Les défis que The Ark est amené à relever à l’avenir sont nombreux. Le premier sera de pouvoir garantir le financement nécessaire pour assurer sa pérennité et celle du tissu économique valaisan.

Le second sera de pouvoir se renouveler, comme elle a si bien su le faire jusqu’ici. Ne jamais rester figé dans son modèle et ses prestations, évoluer, innover. C’est ce que devra faire The Ark, et je suis persuadé que son équipe, gérée par son bras opérationnel CimArk, y parviendra avec le succès qu’elle a connu jusqu’ici, a conclu Jean-Michel Cina.