Une filiale de l’entreprise brésilienne Wama Diagnóstica s’est établie à Monthey pour conduire ses recherches. Dans l’institut des sciences de la vie BioArk, les chercheurs développent des instruments pour faciliter l’identification du virus Zika et de la dengue.

Active dans le domaine du diagnostic médical, l’entreprise brésilienne Wama Diagnóstica occupe une position de leader en Amérique latine dans le secteur des tests utilisés pour détecter rapidement diverses pathologies. Elle vient de fonder une filiale en Europe, la société Wama Diagnostics (Switzerland) SA, qui a choisi de s’établir dans le BioArk de Monthey. Cette décision ne doit rien au hasard, car la cité valaisanne possède une longue tradition dans les sciences de la vie. De grands groupes internationaux ainsi que des petites et moyennes entreprises spécialisées dans les secteurs de la chimie et des biotechnologies y sont implantés de longue date et témoignent de l’esprit d’initiative, du talent et des compétences qui se conjuguent dans la région. La nouvelle venue se trouve donc en bonne compagnie. 

 

Wama Diagnostics convaincue par le BioArk
Carlos Alberto Mestriner, qui représente Wama en Suisse, explique: «Nous avons testé différents emplacements, mais Monthey nous a convaincus en raison d’un réseau d’expériences qui englobe les universités, les hautes écoles et les instituts de recherche et de développement. Cette conjonction est exceptionnelle. Les études que nous conduirons en Suisse concernent l’identification de différentes pathologies, d’allergies et de maladies infectieuses, à l’exemple du virus Zika et de la dengue. En outre, nous nous consacrerons également à la détection des affections provoquées par des bactéries et des champignons. Dans ce domaine, il est essentiel de poser un diagnostic précis et rapide, explique Carlos Alberto Mestriner. Nous voulons mettre au point des kits de diagnostic à l’utilisation aussi simple que possible.» 

Pour atteindre cet objectif, il se félicite d’avoir trouvé les partenaires idéaux avec BioArk, l’Institut des sciences de la vie de la HES-SO à Sion et Business Valais. Pendant le processus de concrétisation du projet, il a pu compter sur un précieux encadrement. Son entreprise n’a pas uniquement bénéficié d’un soutien dans le domaine de la recherche, mais aussi pour la création de la société et les contacts avec les autorités. «Nous sommes persuadés d’avoir noué des partenariats gagnant-gagnant», se félicite Carlos Alberto Mestriner.

 

Source : Magazine Valais – Numéro 4 – Novembre 2016